Un an de lombricompostage City Worms đ // Bilan
Il y a un an, je vous Ă©crivais me mettre au lombricompostage, aprĂšs avoir reçu mon lombricomposteur d’appartement, 100% made in France, de la marque City WormsŸ â»ïžđđ±đ Vous pouvez retrouver mon article, oĂč je vous explique pourquoi et comment, en cliquant ici.  Si vous n’avez pas le temps de parcourir l’article prĂ©cĂ©dent, sachez, en trĂšs rĂ©sumĂ©, que : « Le lombricompostage est une technique de compostage utilisant des vers de fumier, plus particuliĂšrement des eisenia foetida, qui a lâavantage de pouvoir se pratiquer en intĂ©rieur, dans un contenant appelĂ© lombricomposteur. GrĂące Ă ce dispositif, il est possible de composter ses dĂ©chets organiques, mĂȘme en appartement. »
AprĂšs ces semaines de cohabitation avec mes nouveaux petits amis, quel bilan est-ce que j’en tire ? Spoiler alert ? Que du positif ! Comme requis, depuis le printemps passĂ©, j’alimente mes vers de terre d’Ă©pluchures ou de restes de lĂ©gumes (coupĂ©s en petits morceaux), de fruits (attention jamais d’agrumes qui seraient nuisibles pour eux !), de marc de cafĂ© (trĂšs bon structurant, il aide Ă©galement Ă la digestion des vers) et de coquilles d’oeuf broyĂ©es (en petite quantitĂ©) avec mon mini-hachoir (excellentes pour Ă©quilibrer le pH du compost et rĂ©guler son aciditĂ©).
A quoi ai-je fait attention durant cette annĂ©e passĂ©e en leur compagnie ? Il est important de rappeler, comme c’est fait ici, les conditions de vie idĂ©ale pour nos amis les vers : une tempĂ©rature entre 15°C et 25°C, un taux dâhumiditĂ© compris entre 75 et 85 % et un pH entre 6.5 et 8 (cf. ci-dessus). Par ailleurs, ils nâaiment ni la lumiĂšre, ni le bruit. Ainsi, tout d’abord, j’ai veillĂ© Ă bien ajouter du carton (dĂ©coupĂ©) Ă chaque nouvel apport de nourriture. En effet, le carton est composĂ© de cellulose, matiĂšre riche en carbone. Le lombricomposteur a besoin de matiĂšres carbonĂ©es pour son bon fonctionnement. Il faut, en effet, Ă©quilibrer les apports en matiĂšres azotĂ©es (Ă©pluchures, restes vĂ©gĂ©taux, etc. ) et matiĂšres carbonĂ©es. De plus, le carton va absorber une partie de lâhumiditĂ© apportĂ©e avec les dĂ©chets frais. Certes, comme les vers respirent par la peau, un taux d’humiditĂ© trop faible serait dangereux pour eux. Mais l’inverse Ă©galement. Selon ce que j’ai lu, il est utile de mettre au moins 30 % de carton (en volume) dans son lombricomposteur. ParallĂšlement, j’ai veillĂ© Ă bien aĂ©rer mon compost une fois par semaine : cela consiste tout simplement Ă remuer la « terre ». En effet, les vers respirent et ne peuvent survivre Ă des conditions anaĂ©robies (absence dâoxygĂšne). Quant Ă la tempĂ©rature, mon lombricomposteur est dans un endroit sec, sans Ă©clairage direct avec le soleil, ni de fortes sources de chaleur.
Est-ce contraignant ? Non, pas du tout. Au contraire ! RĂ©duire ces dĂ©chets alimentaires, grĂące au vivant, a quelque chose de particuliĂšrement grisant. Quid, me direz-vous, pendant une absence, pour des vacances par exemple ? Aucun souci : il est tout Ă fait possible de laisser son lombricomposteur jusqu’Ă cinq semaines sans ajouter de nourriture. Sur le site de verslaterre, vous trouverez toutes les explications pour bien prĂ©parer votre dĂ©part. Alors, prĂȘtes Ă tenter l’expĂ©rience ?
Photos : aalstyles.com // Lombricomposteur : City Worms par Vers la Terre // Guide « Lombricomposteur en appartement, mode d’emploi »Â // Suivez-moi sur Instagram.













