Un Été au Havre // Giveaway

CAP SUR LA NORMANDIE !

Début juillet, j’ai reçu une proposition d’Atout France pour partir quelques jours à la découverte du Havre, ville au bord de la Manche en Normandie. Si je connaissais déjà le Mont-Saint-Michel ou encore Deauville et Trouville-sur-Mer, je n’avais jamais eu l’occasion de me rendre dans la métropole maritime. J’ai donc sauté sur l’occasion et, un mois plus tard, je respirais l’air frais de la cité portuaire. Si aujourd’hui, je vous propose de remporter deux nuitées et la visite de musées incontournables (rendez-vous vite en bas du blogpost pour en savoir plus ! ), je vous livre également mes coups de coeur durant mon séjour normand. Suivez le guide !

UN PEU D’HISTOIRE…

Retour en 1517. François 1er ordonne la création d’un port fortifié : Le Havre était née. Une statue, située entre le Bassin du Commerce et le Bassin du Roy, lui rend d’ailleurs hommage. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville a été éprouvée par d’intenses bombardements. Rasée en septembre 1944, elle figure parmi les villes les plus sinistrées d’Europe : plus de 5 000 tués, 40 000 sans-abri et 12 500 immeubles détruits sur 150 hectares. La ville et son port, primordiaux pour la vie du pays, doivent impérativement renaître. Ainsi, L’État français confie la reconstruction du Havre à l’un des plus grands architectes de son temps, né en Belgique : Auguste Perret. Contemporain et maître de Le Corbusier, il a su donner ses lettres de noblesse au béton, matériau qu’il travaille comme la pierre. Auguste Perret réalise alors sur 133 hectares le rêve de tout urbaniste en laissant s’exprimer pleinement son style. Il dirige le chantier de reconstruction du centre-ville jusqu’à sa mort en 1954 avec, comme résultat, un des paysages les plus cohérents de l’architecture moderne. Officiellement achevée en 1964, exceptionnelle sur le plan urbanistique, architectural ou encore social, la reconstruction dirigée par Auguste Perret vaut au Havre de rejoindre, en 2005, la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et de figurer parmi les rares ensembles urbains contemporains classés. De quoi ravir les #archilovers !

À VOIR/A FAIRE

Si vous suivez mes Stories sur Instagram, vous avez pu voir par vous-mêmes que je ne me suis pas ennuyée une seule minute au Havre. À la sortie du train, j’ai directement pris la direction du restaurant Le Margote. Situé dans le quartier Saint-François, en face du Bassin du Roy, cet établissement est le fruit de la passion commune d’un couple, Marguerite (en salle) et Gauthier (aux fourneaux), pour la bonne cuisine, l’envie de travailler ensemble et de contribuer au dynamisme de la ville en tant que Havrais. Résultat ? Un cadre ultra-trendy et cosy et des plats inventifs, cuisinés à base de produits frais et de qualité. Une bonne adresse, très parisienne.

Après une halte, afin de déposer mes bagages, au très bel (et idéalement situé) hôtel Le Vent d’Ouest, direction le centre-ville pour découvrir l’Appartement témoin Perret : un appartement au design des années 50 est reconstitué premier étage d’un immeuble conçu par l’Atelier Perret. Cet appartement permet de découvrir les aménagements proposés par l’Atelier pour reloger les habitants au lendemain de la guerre : double orientation, ensoleillement optimal, cuisine et salle de bains intégrées, vide-ordures, chauffage collectif à air pulsé. Le mobilier choisi fait référence aux aménagements des appartements types présentés pendant la reconstruction et destinés aux sinistrés havrais. L’origine des Trente Glorieuses est ici relatée à travers les objets du quotidien : réfrigérateur, gazinière, auto-cuiseur, aspirateur, lave-linge, machine à écrire, vêtements, etc. Un flash back dans le temps qui a pleinement comblé l’amoureuse d’objets vintage que je suis.

Autre moment-clé de ma visite au Havre, pouvoir admirer la vue à 360° sur la ville depuis le 17ème étage de la tour de l’Hôtel de Ville. Un seul mot : WOW ! Un point de vue idéal pour comprendre l’architecture du Havre et prendre pleinement conscience du travail d’Auguste Perret.

Après un rapide moment de détente dans le hammam du Vent d’Ouest, qui propose également des soins Nuxe, l’heure fut venue de clore cette première (intense) journée par une nouvelle note gourmande : Les Enfants Sages. Abrité au sein d’une superbe maison avec jardin, l’établissement, qui fait également bar et salon de thé, propose une cuisine moderne faite maison, à base de produits frais. Les couteaux farcis et le tartare aux deux saumons, citron vert et graines de wasabi, m’ont régalée !

Jour 2 ! A mes yeux, la qualité du petit-déjeuner est un must pour juger un hôtel. Au Vent d’Ouest, que du bon : confitures et jus Alain Milliat, oeufs brouillés minute, thé Dammann Frères, fruits frais, etc. De quoi faire le plein d’énergie pour partir à la découverte du port en bateau. Une balade hyper instructive sur la Manche, où on se sent microscopiques à côté des imposants porte-conteneurs, pétroliers, etc. Et comme le grand air, ça creuse, rien de tel qu’un apéro fromages et saucisson à l’Escapade. Cave et bar à vins, cette adresse propose de nombreux vins, bières, alcools et fromages locaux provenant, en circuit court, de petites productions familiales. Au fond de la boutique d’Esther et Antoine, se nichent un petit jardin accueillant et une belle terrasse pour trinquer dans la bonne humeur. Un lieu plein de bonnes vibes !

Jour 3 ! Alors que la météo était au beau fixe les deux premiers jours de mon city trip, temps de novembre (pluie froide et vent) pour dire au revoir au Havre. De quoi s’abriter avec plaisir au sein de l’église Saint-Joseph. Du haut de ses 110 mètres, le monument religieux est certainement l’une des plus belles réussites de Perret au Havre et se veut à la fois un ex-voto dédié aux victimes des bombardements ainsi qu’un édifice emblématique de la reconstruction en Europe. Histoire de quitter la ville avec l’estomac bien plein et de merveilleux souvenirs gastronomiques en tête, c’est à la table du chef Jean-Luc Tartarin, dans son restaurant La Petite Brocante, que je me suis invitée. 75 rue Brindeau, c’est un véritable voyage culinaire qui vous attend, une de mes plus belles découvertes depuis (très) longtemps. Mes suggestions ? La soupe froide de petits pois à la burrata et feuilles de Shiso (fréquemment utilisées dans la cuisine japonaise), la fraise de veau sauté à la Lyonnaise (en hommage à Paul Bocuse) et la pavlova aux fruits rouges. Un délice, de l’entrée au dessert !

AGENDA

UN ETE AU HAVRE 2018, JUSQU’AU 23.09.2018

Après l’énorme succès de l’édition 2017, marquant les 500 ans de la ville, Un Eté au Havre revient en 2018 avec son lot de surprises. Arty et populaire à la fois, l’événement nous invite à redécouvrir Le Havre sous un autre regard. Cette année encore, des œuvres faisant appel à l’imaginaire égaient les rues de la cité. Certaines éphémères, d’autres pérennes. Mes coups de coeur? La soucoupe volante, dite Futuro House, signée Matti Suuronen que j’avais découverte sur Instagram en préparant mon voyage (l’occasion d’également découvrir les somptueux Jardins Suspendus) et l’oeuvre monumentale de Fabien Mérelle. Cet éléphant, frisant les 6 mètres de haut en équilibre sur le dos d’un homme, traduit, selon son auteur, « ce fardeau que je portais alors sur mes épaules. Cet homme est comme tous les autres ployant à un moment donné de sa vie sous le poids de situations qui paraissent insurmontables. Réaliser cette sculpture c’était trouver le moyen de mettre à mal l’impossible. Ce qui me plaît en elle, c’est ce que chacun s’invente en la regardant ». À méditer !

L’exposition phare d’Un Eté au Havre est, quant à elle, présentée au MuMa (Musée d’art moderne André Malraux). Né(e)s de l’écume et des rêves porte sur les imaginaires liés à la mer. Se côtoient dans le musée des oeuvres de Rodin, Renoir, Monet, Matisse, etc. De quoi restés bouchée bée ! D’ailleurs, en parlant de Monet, saviez-vous que c’est au Havre que Claude Monet a peint « Impression, soleil levant » en 1872 ? Un tableau qui donna son nom au mouvement impressionniste.

EN TRAIN DEPUIS LA BELGIQUE

Thalys jusqu’à la Gare du Nord (Paris) puis changement pour la Gare Saint-Lazare (Paris) en direction du Havre.

EN PARTENARIAT AVEC ATOUT FRANCE

Je vous propose de remporter deux nuitées au Best Western Art Hôtel, situé face au célèbre Volcan imaginé par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer au cœur du centre reconstruit de Perret, ainsi que les accès libres aux musées historiques (Maison de l’Armateur ou Hôtel Dubocage de Bléville) et au MuMa + la visite de l’appartement témoin Perret et du 17ème étage de la tour de l’Hôtel de Ville. Rendez-vous sur mon compte Instagram pour participer !

Photos: Alerte à Liège // Suivez-moi sur Instagram.

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