Alerte à Liège | Influenceuse belge | Blog Mode, Beauté, Food & Voyage

Vendue dans 26 pays, 700 boutiques (dont 500 en France et en Belgique), MYA BAY c’est la marque belge de bijoux qui cartonne. Il y a plus de 10 ans, je partageais les bancs d’HEC Liège avec Sophie Johnen qui, avec son associé Bruno Collard, se cachent derrière la griffe en vogue. Son formidable parcours m’a donné envie de l’interviewer. Une bonne dose d’énergie et de jolies choses!

« Lorsque j’ai entrepris mes études à HEC Liège, c’était uniquement dans le but de devenir indépendante. Après mon cursus, je suis partie 6 mois à Londres où j’ai travaillé chez PRET A MANGER avec comme ambition de dupliquer le concept chez nous par la suite. Cependant, j’ai vite compris que cela demandait de gros investissements financiers. En 2006, à 26 ans, j’ai décidé d’ouvrir ma petite boutique de bijoux à Maastricht car j’ai toujours eu beaucoup de bijoux et que c’est un environnement avec lequel je me sentais à l’aise. Petit à petit, l’envie de créer ma propre ligne de bijoux est née, en y apportant mon expérience dans la vente et le retour de mes clientes. C’est grâce à cela, par exemple, que j’ai eu l’idée de développer un système de bracelets à trois tailles, des bagues ajustables, des bracelets à texte, d’oser le mix & match des couleurs, etc. MYA BAY a ainsi vu le jour en novembre 2012. »

« Depuis toujours, je mise sur les accessoires. Je crois réellement en leur pouvoir, au détail qui fait la différence sans le besoin d’en faire des tonnes. »

« J’avais envie d’un nom solaire, qui invite aux vacances. J’avais en tête la plage de Maya Bay en Thaïlande ainsi que le restaurant Maya Bay à Monaco, que j’adore. Il fallait quelque chose à mettre devant le Bay. J’ai perdu ma mère cette année-là. Elle s’appelait Myriam. MYA BAY s’est imposé comme une évidence. »

« La base de la ligne, ce sont les textes. J’ai tout de suite eu envie que les gens s’approprient le bracelet encore plus qu’un simple bracelet, que soit parce qu’ils le reçoivent en cadeau ou qu’ils se l’offrent car la phrase décrit qui ils sont, la personne qu’ils veulent devenir. Depuis des années, dans une boîte qui date certainement d’avant 2008, je conserve tous mes agendas papier où je note des phrases qui m’inspirent. C’est l’essence de la marque. Parallèlement, beaucoup de bracelets sont inspirés de la nature, avec par exemple des effets croco, python ou feuilles, ou encore de l’art. »

« La première chose que je fais le matin en me réveillant, c’est de rester 20 minutes dans mon lit pour découvrir sur Instagram les nouvelles mentions avec le hashtag #myabay et #myabayjewels. Je choisis également la photo qui sera postée dans la journée, comme c’est moi qui m’occupe du compte de la marque. Depuis un an, avec l’agrandissement de l’équipe, chaque personne a un rôle bien défini. On est aujourd’hui sept au bureau et l’équipe passera bientôt à neuf. De mon côté, je m’occupe de la création et de la gestion de la production, je vais du coup à Genève tous les mois car nos produits sont fabriqués en Suisse et en France. »

« Pour 2016, on souhaite affiner notre stratégie marketing et développer notre réseau de distributeurs à l’international. »

« J’adore voyager. J’apprécie vraiment les city trips. Il y a un mois, j’étais à Barcelone, j’affectionne tout particulièrement aller manger au Mandarin Oriental sur le Passeig de Gràcia. J’aime aussi Paris et Ibiza, l’Amante Beach notamment qui me rappelle mon agréable rencontre avec Giovanna Battaglia. Un de mes rêves est de découvrir Byron Bay en Australie et ses plages paradisiaques. »

Photos: Alerte à Liège (ci-dessus) – MYA BAY par Elodie Timmermans // MAY BAY sur Instagram // AAL sur Instagram.