Alerte à Liège | Influenceuse belge | Blog Mode, Beauté, Food & Voyage

Qu’elle prête son visage à Isabel Marant ou à H&M, Andreea Diaconu est à mes yeux l’un des supermodels qui incarne le mieux la fille contemporaine, ultra sexy mais, toujours, avec ce je-ne-sais-quoi de masculin, de rebelle. Vendredi, sur le catwalk du défilé de la Maison Irfé, elle est apparue exactement comme je l’aime : pantalon ample, ceinturon et veste courte dévoilant un top en cuir ultra près du corps. L’allure d’une femme forte et déterminée. De quoi craquer un plus pour ce label d’origine russe, la belle histoire de cette PFW.

A Paris, en 1924, les Youssoupoff eurent l’idée d’ouvrir leur propre maison de couture après avoir fui la révolution bolchévique. Elle, la Princesse Irina Romanoff, nièce du tsar Nicolas II, lui, le Prince Félix Youssoupoff, unirent leur savoir-faire sous le nom d’Irfé, contraction des deux prénoms de ses co-fondateurs. Au Ritz, place Vendôme, le premier défilé se conclut en apothéose par un bal somptueux. Hélas, le temps finit par avoir raison de la magie…

Belle endormie, la griffe fut relancée en 2008 grâce à la vision et au talent d’Olga Sorokina, cette twenty-something aujourd’hui propriétaire et directrice artistique de la Maison, qui découvrit l’enseigne mythique au travers du livre Alexandre Vassiliev, « Beauty in Exile ». Déterminée à faire revivre le label, elle parvient à séduire Xénia Sfiris, la petite-fille du Prince Youssoupoff. Depuis septembre 2013, collection SS14, cette marque chargée d’un glorieux passé présente son prêt-à-porter de luxe durant la semaine de la mode parisienne. Un an après son retour sous le feu des projecteurs, Irfé est résolument la griffe à suivre!

Photos: Alerte à Liège // Paris Fashion Week – Défilé SS15 : Irfé.